Alors que la Terre sera toujours inondée de soleil et bien que les réserves en silice sont quasiment inépuisables (les trois quarts de la croûte terrestre), la demande en silicium de qualité
électronique est telle que les prix flambent. Les industriels se sont donc tournés vers des processus de fabrication de cellules photovoltaïques moins gourmands en minerai, aujourd’hui
en cours de commercialisation.
Figure 1 – Structure d’une cellule en couches
La filière photovoltaïque est certainement aujourd’hui l’une des plus prometteuses en tant que source d’énergie alternative. Essentiellement fondée sur les technologies « silicium », la production en termes de puissance est actuellement de l’ordre de 1740 MW/an. La réalisation de composants est aujourd’hui basée pour l’essentiel sur une technologie qui utilise le silicium massif, mono- ou multicristallin. Cette filière, malgré ses succès, se heurte à plusieurs inconvénients, dont le plus important est la quantité nécessaire de matière première de silicium purifié de qualité électronique. Cette exigence entraîne aujourd’hui une pénurie temporaire qui freine la réduction des coûts et, à l’inverse, la vitesse de développement de cette filière conduit à un investissement plus important.
Cette situation a conduit à mener de nombreuses études pour développer des technologies plus économiques : soit en conservant le silicium, mais sous d’autres formes, soit en lui substituant d’autres matériaux en couches minces moins chers et plus faciles à élaborer. Deux voies qui consomment peu de matière sont aujourd’hui très explorées : d’une part, la mise au point de matériaux organiques semi-conducteurs et, d’autre part, le développement du CIS (diséléniure
de cuivre et d’indium) (Figure 1).
électronique est telle que les prix flambent. Les industriels se sont donc tournés vers des processus de fabrication de cellules photovoltaïques moins gourmands en minerai, aujourd’hui
en cours de commercialisation.
Figure 1 – Structure d’une cellule en couchesminces à base de cuivre, indium, sélénium.
La filière photovoltaïque est certainement aujourd’hui l’une des plus prometteuses en tant que source d’énergie alternative. Essentiellement fondée sur les technologies « silicium », la production en termes de puissance est actuellement de l’ordre de 1740 MW/an. La réalisation de composants est aujourd’hui basée pour l’essentiel sur une technologie qui utilise le silicium massif, mono- ou multicristallin. Cette filière, malgré ses succès, se heurte à plusieurs inconvénients, dont le plus important est la quantité nécessaire de matière première de silicium purifié de qualité électronique. Cette exigence entraîne aujourd’hui une pénurie temporaire qui freine la réduction des coûts et, à l’inverse, la vitesse de développement de cette filière conduit à un investissement plus important.
Cette situation a conduit à mener de nombreuses études pour développer des technologies plus économiques : soit en conservant le silicium, mais sous d’autres formes, soit en lui substituant d’autres matériaux en couches minces moins chers et plus faciles à élaborer. Deux voies qui consomment peu de matière sont aujourd’hui très explorées : d’une part, la mise au point de matériaux organiques semi-conducteurs et, d’autre part, le développement du CIS (diséléniure
de cuivre et d’indium) (Figure 1).
1 commentaire:
Merci pour cet article. Je vous signal aussi cette page internet avec beaucoup d'informations sur les panneaux solaires au Sénégal :
http://senegal-energies.com/index.php/sources-d-energie/solaire-photovoltaique/panneau-solaire
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